Le Design Sprint n’aurait pas pu exister sans le Design Thinking. Le Design Thinking a été conceptualisé et enseigné pour la première fois à l’Université de Stanford, au cœur de la Silicon Valley. Tom & David Kelley ont fondé la société IDEO, spécialisée dans la conception de produits physiques. Comme de nombreuses startups d’aujourd’hui, ils ont créé des équipes multidisciplinaires (ethnologues, designers, spécialistes du marketing, etc.) pour résoudre des problèmes ou concevoir des produits innovants.

Les 5 étapes du Design Thinking sont :

  1. Empathie : comprendre le contexte de l’utilisateur.
  2. Définir : définir les problèmes rencontrés.
  3. Idéation : imaginer de nouvelles solutions.
  4. Prototypage : créer les solutions les plus intéressantes.
  5. Test : essayer avec de vrais utilisateurs et améliorer le produit en fonction des retours.

L’une des difficultés rencontrées par les entreprises lorsqu’elles intègrent le Design Thinking est qu’il s’agit plus d’une philosophie que d’une méthode « prête à l’emploi ». C’est précisément la valeur du Design Sprint.

Le Design Sprint offre un chemin très précis, un temps limité avec une succession d’exercices clairs et compréhensibles. Chaque jour est rythmé et le travail progresse rapidement. À la fin d’un Sprint, les résultats sont visibles et des artefacts tels que des prototypes ou des vidéos des tests peuvent être présentés aux partenaires internes et externes. Le facilitateur du Design Sprint veillera à ce que le temps soit bien utilisé et que le retour sur investissement de ces 5 jours soit maximal.

Le Design Sprint prend les principes du Design Thinking et les transforme en une pratique éminemment pragmatique.